Gustave le farfadet

19 février 2006

Hallucination post-cognaquienne

L'adrénaline monte, symptôme de folie et de honte
L'ivresse te submerge et t'éloigne de la berge
La schizophrénie s'empare de ton corps endolori
Tu t'emballes, comme un moteur atteint de folie
Ta cervelle s'enfuit, las de ton ennui
La fatigue envahi ton pénis circoncis
Plus rien ne compte, si ce n'est ta nature immonde
Fruit de Dieu ou, qui sait, de Satan l'odieux
Gilles débarque et fustige la tourette
Et prends ta femme dans une psychédélique levrette
Tu hurles, tu cries, tu rues
Comme une mini bulle, de dépit tu te prostitues
La démence frappe ton cervelet ridicule
Qui se débat et s'agite comme une paire de testicules
En manque de contact humain, qui ne supportent plus tes mains
Douce comme du papier de verre touché d'ulcère.
Ta vie n'a pas de sens, tu gigote comme un pendu sur une potence
La solitude ne t'amènera jamais la plénitude
Elle te ronge et mange tes intestins, comme un ténia crevant de faim
La douleur t'attire tel une tronçonneuse à moteur
Elle te déchiquette, ronge ton ridicule petit zguègue
Tes hurlements sont inutiles, je ne suis pas un serial killer nubile,
Ta mort sera atroce, pire qu'un cauchemar avec Diana Ross
Tu veux mourir? Très bien, mais avant que tu expire
Sache que la vie est le réel paradis,
Peuplé de douleur et de vaines couleurs
Il te reflète l'espoir et te pousse à croire
Qu'un jour tu seras riche et démentiellement fortiche
Crève salopard en manque de pernicieux dollars
La délicieuse odeur de ta souffrance malicieuse
Envahira mes narines jusqu'à ce que tu ne sois plus qu'une bruine
Se condensant sur une guillotine prête à trancher la tête
D'une toute petite gamine salace et couverte d'urine!

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