Gustave le farfadet

30 juillet 2006

Et un samedi soir de plus...

Une autre nuit de passée, d'autres instant gachés. Des années passées à s'ennivrer au point que 6 litres plus tard j'ai toujours pas trouvé le moyen de m'évader. Une bonne zic badeuse remplie de piano et de grosses basses crée une bulle autour de mon esprit et j'essaye de fuir toutes ces conneries qui flottent dans ma tête, sensation d'être persécuté par une dizaine de mec ayant un avis différent sur la manière de mener ma vie. J'ai juste envie d'hurler un bon gros "ta gueule" et de me réfugier dans un petit environnement sécurisant, malheureusement totalement inexistant. On se rencontre, on sympathise, on se marre, on apprend à se connaitre, on s'apprécie, tout part en couilles, on se hait. Schéma général de mes relations sociales. Un esprit trop curieux dans une tête trop étroite doublé de pensées totalement paranoïaques. Si seulement tous ces gens pouvaient disparaitre je pourrais vivre en paix, dans un monde ou il n'y aurait que moi.... et moi. Et là j'entend Slug qui me dit "I live life like the captain of a sinking ship". On constate le désastre mais on reste à bord, question de fierté. Trop facile de renoncer, trop facile de s'échapper. Une petite pression, une boite de pilule, un noeud habile, fini les questions, le recul et les choix difficiles. Mais au fond on est quoi? Rien! On est qui? Personne! On va où? Nul part... Il est 4h15 et encore une fois le seul moyen qui semble porter ses fruits est celui de la négativité. Descendre au plus profond du gouffre pour avoir la sensation de remonter. On sort les disques, on trie, on sélectionne. Au final on écoute tous les sons qui nous remplissent de rage et de larmes. Envie de tout péter et de haïr tout ce qui nous est cher. Le sentiment de "rien à fouttre" nous envahit et on se sent indestructible. On pourrait fracasser nos amis, je vous parle pas de ce qu'on souhaite à nos ennemis. Sentiment de pouvoir éclater une dizaine de colosses sans même s'en rendre compte, les yeux troublés par une violence incendiaire nous donnant un aperçu des portes de l'enfer. Si tout est prévu, si tout est écrit, j'éspère qu'un jour je serrerai le cou du salopard qui tient la plume entre ses doigts et j'observerai ses yeux congestionné et ses hoquètement supplicateurs avec un large sourrir sur les lèvres.

1 Comments:

  • Non je suis pas plus intelligent que la moyenne (bon enfin si un peu quand même... je fais partie de l'élite universitaire... qu'on me laisse rire ^^). Ce que je voulais dire c'est qu'au lieu de profiter de ce qui m'entoure et de découvrir pleins de trucs je vis enfermé dans ma tête, à moitié parano. Donc j'explique que si j'étais tout seul sur terre je serais plus parano. C'était pas une tentative de péter plus haut que mon cul, juste les prémices d'un plan visant à exterminer la race humaine haha.
    Vala ^^

    By Blogger Alex a.k.a Ronen, at 09:55  

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